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Written by Hicks

Cette année, une Reset en images sous-titrées !


À peine arrivés, Beb et moi-même déjà installés (à gauche) avec le premier CTM n'implosant pas trouvé sur une table (merci Eliot) : on avait une prod à finir sur place ! À droite, Cloudstrife, tout en barbe, était parmi les premiers et grâce à lui, nous avons eu droit à une connexion internet dans la salle principale. Genesis8 (arrivé la veille) n'a pas eu à s'exiler pour mettre à jour son site (vous avez remarqué qu'il y avait toujours plus d'upates fin juin/début juillet ?). XavSnap (dans le fond) ne rôdait pas loin des cakes au beurre, disposés sous forme d'appât à l'entrée de la pièce.


Déjà le lendemain ! Oui, je partageais pour ce meeting ma SD card entre le HxC Slim et l'appareil photo, et la soirée précédente fût consacrée à débuger la démo. Mais la Reset est intemporelle. On remarque donc le grand Targhan au centre, qui avait mis son t-shirt Meshuggah pour afficher son amour de la finesse, concentré sur Arkos Tracker 2. La faute sans doute à Tom&Jerry, qui avait formulé moults reproches sur ce logiciel la veille (quel vil personnage), notamment dans la gestion des bruitages pour les jeux. À sa gauche, Kris continuait à peaufiner ses gfxs pour la compo du soir. Ah ! Une légende se tient debout au fond : Kangaroo, que l'on rencontre tous les ans à la Revision, avait fait le déplacement d'Allemagne, ça fait plaisir. Les étrangers se font malheureusement rare à la Reset (alors Voxfreax ??)... En discussion ici avec KailoKyra, jeune CPCiste rencontré à la dernière Revision, et bossant lors du meeting sur un petit jeu pour se faire la main, histoire de se mettre aux démos ensuite. De quoi redescendre considérablement la moyenne d'âge élevée de la scène CPC !


Du hardware, comme toujours. Bmw524, dont c'était le deuxième meeting, était venu avec deux 6128 ne fonctionnant plus... Ceux-ci qui ont été immédiatement entrepris par l'équipe d'électroniciens présents sur place. Tout est réparé, mais il va falloir trouver des CTM en état de marche, capables de fournir une alimentation décente à ces pauvres claviers ! Il y avait également, entassé ici et là, tout un tas de cartes diverses : HxC, Gotek, M4, etc. Breiztiger avait empilé les DDI-1 pour dumper comme un dingue, et il est reparti avec de gros cartons de disquettes 5"1/4. Eliot avait également apporté un énorme carton de fanzines, sans doute la collection que Tom Pouce (illustre CPCiste auteur du fanzine international Eurostrad) lui a léguée il y a des années, et qui devraient être scannée d'ici peu et accessible à tous.


Justement, parlons alimentation. Tous ensemble les midis et les soirs, c'est la tradition. On voit ici nettement TotO, regard hostile, prêt à s'en jeter un petit... Les convives l'entourant, visiblement gênés, prenant bien soin de regarder ailleurs. Plus loin, ça parlait massages, mais ce qui est arrivé à la Reset reste à la Reset. J'étais déjà parti lorsque la polémique des carottes en simili-plastique a éclaté.


Ah, c'était en pleine coupe du monde, et la France jouait précisément le samedi. Le FJT était donc en (relative) ébullition et la TV tournait non-stop, y compris pendant nos repas. Bon, je crois que les CPCistes s'en foutaient globalement autant les uns que les autres... sauf peut-être ici Tom&Jerry, qu'on imagine en train d'insulter grassement l'arbitre.


Revenons à Kangaroo : ici son CPC, entouré de tout le matos qu'il avait apporté. On voit tourner Starkos, mais ça n'a pas été simple. Kanga étant très habitué au Soundtracker 128, auquel il avait contribué à l'époque, il a passé une bonne partie du meeting à tenter de prendre en main Starkos. La difficulté est qu'il n'y a pas dans le second d'aide embarquée, contrairement au premier (grâce à une suggestion de Kangaroo lui-même à BSC à l'époque). Il m'a également montré une petite combinaison de touches pour modifier le fréquencemètre (il s'agit alors de trois petits personnages qui frappent dans leurs mains en rythme). Est sortie de tout cela une belle musique pour le concours [Erratum! C'était une musique ST128 et non Starkos], seule entrée musicale cependant... Les musiciens seraient-ils les plus fainéants, me répondrez-vous ?! Mais non, bande de nazes, il y a quand même eu le musicdisk de Tony !


Les habitués savent que les discussions et autre brassages intra-scene se nouent souvent devant la salle, et le temps était bien agréable cette année (ambiance tongs). On reconnait ici Barjack, au fond, affublé de son superbe bonnet (rafistolé par Stéphanie) en échange avec un Anonymous. Bon, Barjack a un problème : il a plein de beaux gfx, mais pas de codeur pour en faire des jeux ou démos, avis aux amateurs ! On a même pas vu son Gryzor d'ailleurs, attendu de tous, à l'exception du petit échantillon inséré dans sa prod pour le concours, réalisée avec AST et Tom&Jerry, et nommée Scroll Factory. Du gros boulot de finition, jamais facile. Targhan a d'ailleurs fait remarquer dès son arrivée : "Plus le temps passe, et plus les graphs de Barjack ressemblent à ceux de Beb !". À gauche, TotO nous pointe du doigt son misérable score à R-Type : 31700, quel nul !


Bon, là c'est n'importe quoi : notre patriarche à tous, Tom&Jerry, en train de jouer à un VG5000 à un meeting CPC (en plus il se crashait tous les 3 mètres) ! Odile Conchoux doit s'en retourner dans son caddie. Pour sa défense, c'est sur cette machine qu'il a trouvé l'inspiration de quelques jeux qu'il a adaptés sur CPC (Citadelle notamment). On interprétera donc cela comme une forme d'espionnage industriel, et on passera l'éponge.


Pastèque et lecture. Fini de réduire la Reset aux cakes au beurre et au café trop fort ! Eliot a souhaité par ce biais repositionner l'image du meeting. Je ne vais pas tenir 10 lignes sur ce thème, alors j'en profite pour déplorer quelques absences : Roudoudou, bloqué au dernier moment à l'insu de son plein gré ; Madram, exilé en Suède, ayant mal évalué le coefficient des marées ; Krusty, sans doute resté à la maison pour jouer à la Playstation 4 ; Offset et Zik, ayant tout tenté jusqu'au dernier moment, mais en vain.

Rendez-vous l'année prochaine donc, mais peut-être pas à Coutances. Ca tombe bien, on en avait marre de rater notre train à Lison !