Ze Meeting 2006 Invitro (Arkos+Semilanceata)
Another World #45 (Offset)
Written by Targhan for Demoniak #8 (unreleased)
Je sais pas pour vous, mais commencer un rapport de meeting est toujours super difficile. On doit toujours commencer par les faits basiques genre : «Ce meeting se tint les 13-14-15-16 de Juillet 2006, à Bassoues, village toujours perdu dans le Gers (33), en ce beau pays qu'est la France». Ah bah voila, c'est fait.
A l'inverse des quelques années précédentes, la salle qui nous est réservée n'est pas la grande salle des fêtes - pouvant contenir le village complet (ça ne représente pas grand-chose, je vous l'accorde) - mais la salle tout en bas de la colline. Elle est de taille limitée, préfabriquée, mais munie de douches (collectives) et, plus important que l'hygiène dont peut se passer un être humain, située entre un terrain de rugby et de tennis. Cette même salle fut utilisée une première fois lors du ZM 2000. Une expérience mémorable à laquelle Antitec et son comparse Grec avaient (sur)vécu. Oui je sais, je ne me souviens plus du nom de ce dernier, c'est mal, mais que voulez vous, aucun fanzine n'a daigné en faire un rapport. Rah, faut tout faire soi même ici.
Bref. J'avoue que ce fut une bonne nouvelle d'apprendre que la grande salle ne soit pas libre. Pourtant, elle avait tout pour plaire : spacieuse, éclairée, tempérée, avec une scène pour faire des pitreries (ou des spectacles pour enfants). Le manque de douche n'est pas problématique, puisqu'une petite ballade au camping permettait d'y remédier (et le temps de remonter la côte pour rejoindre la salle, on était déjà trempé de sueur. Boucle infinie). Mais voilà le problème : la salle était trop grande pour le nombre toujours relativement réduit de participants à ce meeting. Deux rangées de CPCs, chacun dans son coin, moins d'interactions ! Au moins, la petite salle du rugby nous permet d'échanger pensées et codes sans subir l'attaque de son propre écho.
Pour le moment, il faut se rendre au meeting. Il ne reste qu'une place dans la voiture de Dada. Iron est de la partie bien sûr, accompagné d'un djeunz wesh wesh qu'il a dégotté dans une discothèque (je dis ce que je veux) nommé Clément. Puis il y a moi. Et ensuite, mystère. Plissken est prêt à lui aussi se lancer dans l'aventure, mais Sylvestre également. Quelques soucis empestent son esprit, toujours très irritable. Après pourboire, dessous de table et menaces physiques, le Sylvestre est convaincu à une condition : «Il fume dans sa voiture, Dada ? Il permet aux autres de fumer ? Si oui, je viens pas». Les possesseurs de BMW ont beau avoir une mauvaise réputation en tant que conducteur (souvent justifiée), ils ont au moins l'avantage de savoir respecter leur matériel. Ainsi, aucune fumée ne viendra troubler notre quiétude pulmonaire.
Sylvestre dormi chez moi le mercredi soir afin d'être prêt à l'heure du rendez vous, soit 10h. Mais, pensons nous, les autres gugusses seront sûrement en retard Levé à 9h, petit déjeuner tranquille, je commence à faire mon sac Lorsque soudain Une voix, un appel. Des souvenirs d'une enfance encore proche. Une BMW se gare, trois petits nains agités en sortent en braillant des obscénités et en faisant des farces aux grand-mères. Le scénario de base est catastrophique, mais la réalité est encore pire que cela : ils sont en AVANCE de 5 MINUTES ! Moi qui n'arrivais pas à me décider sur quoi choisir : trois slips ou la bible du FDC ? Pas le temps de réfléchir. C'est dans ces moments de danger que la vraie nature des hommes est révélée. Pendant que Sly gagne du temps en descendant les rejoindre pour les occire des banalités d'usage, je bourre mon sac de tout ce qu'il me tombe sous la main (tactique efficace : longez les murs de votre chambre en agitant les bras. Si vous commencez à léviter, battez les bras moins vite). Ainsi, nous pûmes presque partir dans les temps.
La voiture de Dada était pleine à craquer. Les quatre places disponibles durent être âprement réparties. Chacun dû porter un lourd fardeau : CPC, sac, quand ce n'est pas ses propres jambes lorsqu'il n'y a plus de place pour les poser. Le constat s'impose rapidement : il faudra tourner. Dans quel ordre ; le débat restera longtemps dans les mémoires de Sly et Iron. Hey les mongols, grandissez un peu !
Dans la voiture et tout au long du trajet, ambiance Heavy Metal propre au clan du Nord. Faudra faire avec (ou pas). Au premier arrêt, pause déjeuner. Et c'est alors que Sylvestre sort son arme secrète : une quiche Lorraine faite maison. Enfin, «faite maison» dans le sens «faite pour la maison». S'adapte à tous les murs et adhère à toutes les parois. Attention, prise rapide ! La densité de sa matière doit être scientifiquement intéressante. Ça n'a pas beaucoup de goût, mais ça cale vraiment très, très bien.
Roulage, tournage, roulage, tournage La routine pour qui parcourt une longue distance. Pas d'incident notable pendant la traversée. Si ce n'est à Bordeaux, car suite à une divergence de protocole entre Iron et Dada, nous furent obligés d'en faire le tour complet. Et dans la soirée, le donjon de Bassoues nous toisait de son regard à signal carré (métaphore pour désigner les remparts). Traversée du village, toujours aussi pittoresque, puis descente vers le camping.
La salle n'est pas encore remplie. Offset et Zik n'arriveront que le lendemain séparément. Comme d'habitude, quelques défections notables. Ramlaid ne pu se libérer, trop occupé à programmer des jeux vidéos. Roudoudou, pourtant présent aux précédentes éditions, ne daigna pas venir. Cela dit, il n'avait pas brillé par sa productivité l'an passé. Et pour être honnête, passer des vidéos, certes rigolotes, tout le long du meeting avait d'une part dispersé les âmes courageuses désirant coder, mais avait ironiquement rapproché le meeting des coding party où personne ne fait rien à part regarder des vidéos - meetings dont se moquait Roud il y a encore peu. Plus regrettable, Eliot fut trop occupé à travailler dans sa boutique dont il est désormais le propriétaire. Nicky One fut également privé de meeting, là encore pour surdose de travail. Barjack devait venir et au dernier moment, ne vint pas. Mais seul Grim fut au courant, pas Offset, qu'il était censé accompagner au meeting ! Celui-ci fut bien embêté Mais trouva tout de même le moyen de venir. Comme quoi, quand on se donne les moyens, on peut tout sortir (allusion subtile inside). Madram ne vint pas, mais on est habitués.
La salle était constituée en 4 parties : la principale et heureusement la plus grande, était celle où nous codions tous (hum). J'ai dit plus haut que la salle était petite, mais ce n'est pas vraiment le cas. Elle est probablement aussi grande que celle de l'Amstrad Expo. Et comme nous sommes deux fois moins nombreux, il y a tout de même de l'espace vital. Nous étions tous alignés en L, avec au bout un CPC 664 désormais célèbre avec le Log writer de Roudoudou.
La seconde salle était la cuisine, qui nous offrit quelques frayeurs. A un moment du meeting, on senti comme une odeur de gaz. Je savais que Grim était dans la cuisine alors je braille « Ça sent le gaz !». Et voila que nous voyons Grim sortir de la cuisine avec une cigarette allumée au bec. Ça fait bizarre, mais apparemment «tout est sous contrôle». Je veux bien le croire, nous sommes toujours en vie après tout !
La troisième salle servit de dortoir. Je n'y mis pas les pieds, c'était un véritable four. Enfin, la dernière salle était une sorte de débarras sans intérêt avec un téléphone (qui marchait !) et un congélateur où reposaient des gâteaux millénaires que personne n'aurait osé toucher de peur de voir ses gênes se transmuter.
Dans un petit bâtiment annexe, siégeaient les toilettes (inutilisables) ainsi que trois salles de douches collectives. Finalement, ce n'était même pas la peine d'aller squatter celles du camping à coté, elles étaient très bien Tant que personne ne vous surprend en situation compromettante. Ne me regardez pas, cela ne me concerne pas.
Or donc, le meeting commence et chacun vaque à ses occupations. Ayant récemment terminé quelques routines FDC sympathiques, j'en profitais pour tester le tout sur un CPC+ par moi-même. Résultat, je me félicite, mes routines fonctionnent très bien. Sylvestre passa un bon moment du meeting à travailler sur les graphismes d'Orion Prime, ses premiers essais sous OCP en mode 0 depuis bien, bien longtemps selon ses dires. Et bien le résultat est vraiment splendide !
Grimmy, qui avait amené son portable, très pratique pour le développement et le transfert de DSKs, ne coda pas grand-chose ma foi. Mais bon, il organisait le meeting. Ah tiens, ça me rappelle qu'il devait sortir la Demoizart Cutscenes pour le ZM. Bon, ben c'est raté. J'espère tout de même qu'elle est sortie au moment où vous lirez ces lignes. Else print «Grimmy, narco !» : end. (NDTarghan : Grimmy, narco !)
Dans le bout de table siégeaient les membres d'Hard'OS. Iron coda des trucs (je sais pas quoi), Dada continua son shoot'em up, le petit vaisseau pouvait tirer, yeah. Le CPC+ est tout de même une excellente machine pour ce genre de jeu, j'espère donc que le projet aboutira. Quand à Clément, il continua ses codes, sous le regard perfide et impitoyable de son mentor, Iron. On pu voir des rasters en deux plans et un rolling sprite, et ma foi c'est déjà pas mal. Je ne m'attarderai pas sur le fait qu'il utilise Maxam. Mais bon, partir si jeune dans la vie avec un tel handicap Je me demande s'il pourra se faire des amis (il en aura pas chez Arkos, je préfère le dire tout de suite).
Power est un bien étrange animal. Personne ne savait s'il venait (bien qu'il dit à qui voulait bien l'entendre (c'est-à-dire personne) qu'il avait clamé sa venue des semaines avant le meeting. Certains disent qu'ils viennent PENDANT le meeting tout en pensant qu'il aura lieu la semaine d'après. Oui oui, je te reconnais, et j'ai ton nom. Tiens, c'est marrant, c'est le même que le mien. Bref, Power, donc. Et bien ce comparse est venu sans CPC, mais avec un PC sur lequel il coda en C++ une démo pour PC, d'un air tout ce qu'il y a de plus naturel et détaché de toute gêne ! Bon, l'effet de tunnel mappé est bien sympathique, il est vrai. Et Power nous affirma qu'il comptait en faire la conversion sur CPC. Et ben voila, tout le monde est content.
Tony était là lui aussi ! Cela faisait vraiment une paye. D'autant plus que le sieur est désormais officiellement Prêtre ! Tout de suite, ça lui donne un certain euh prestige ? Bref, il a commencé à nous gonfler avec ses sermons et ne pouvait s'empêcher de distribuer des pains et commenter nos codes avec des citations de la bible
Je plaisante. Dès qu'il a vu le pentagramme dessiné sur le sol, il s'est ravisé de nous faire la leçon. Nous pûmes (?) écouter quelques-unes des ses musiques sous Soundtrakker (Vade retro !!). Ma foi, c'est étonnant comme c'est bien fait, assez riche et plutôt original, elles mériteraient vraiment d'être connues. Et il a commencé à composer sous Starkos ! J'ai eu l'occasion de me faire insulter vu la complexité du logiciel. Oui c'est ça, j'améliorerai certains détails pour la prochaine version (ahah, les naïfs). Heureusement, Pulkomandy lui servi d'instructeur et je pense qu'il fit un bon boulot.
Autre jukebox vivant, ce Pulko. Mais de bon goût, puisqu'utilisant Starkos de manière «fluent», comme ils disent de l'autre coté de la Manche. Dommage qu'il ne compose pas ses musiques, mais se contente d'adapter ! Pourtant, c'est souvent très bien fait... à quelques fausses notes près.
Toujours enthousiaste à l'idée de produire des choses sympas, il se mit en tête de gagner le concours du ZM. Rien de très officiel, mais un prix offert, et pas vraiment de thème. C'est ce qu'ils appellent une «Wild compo» : on peut faire n'importe quoi, tant que ça marche sur un CPC. On est parti un peu trop dans la précipitation et je crois qu'il y ait eût une démonstration officielle de ce qu'il a fait
Je décidai de ne pas participer au concours, étant déjà occupé à vaquer à mes propres affaires. Et puis je ne voulais pas tenter le diable en participant. Note pour les absents du ZM04 : il y avait eu un concours semblable sur le thème «Stylo» (quel thème minable, bravo Offset). Pulko et moi participèrent. Juste quand j'ai fini, orage, blam, coupure de courant. Ma disquette de travail était dans le lecteur Read fail, fin de l'histoire. Pulko, vainqueur par forfait, gagna une superbe tablette graphique offerte par Tronic. Véritable pièce de collection en parfait état, il s'agissait en fait d'un cadeau empoisonné : elle prend de la place et est une véritable horreur à utiliser. J'ai même pas réussi à écrire mon nom avec (ok, j'écris mal, mais quand même).
Et que gagna Pulko cette année pour avoir gagné au concours (ai-je précisé qu'il était le seul à y avoir participé ?) ? Et bien, le CD d'un certain Antoine Reneaut - plus connu sous le pseudonyme de Tony. Un CD de 5 titres composés par le sus-nommé. C'est du Rock en français (je n'ai pas dit Rock français, attention). C'est pas mal du tout, bien fait, si ce n'est des textes un peu trop religieux à mon goût. En tout cas c'est suffisamment intéressant pour être acheté !
En plus d'être un prêtre un peu au delà des stéréotypes, Tony est également féru de Roller Board et nous fit une petite démonstration à moi et JRM, alors que tentions de trouver Grim. Ce dernier était parti avec quelques autres soit disant pour aller chercher des moniteurs chez le père de Nicky (qui fut maire de Bassoues ! C'est comme ça qu'ils avaient la salle ! Tout ça c'est politique, je le savais !). Vu le temps qu'ils mettaient, je suis monté au village avec JRM et Tony (en voiture), ce dernier souhaitant s'y entraûner au Roller. Chez le père de Nicky, on nous affirme qu'il n'y a personne. Étrange, où sont-ils donc passés ? La réponse est navrante tant elle est évidente : au bar du coin. On arrive alors qu'ils payent l'addition. Ces fourbes sont allés se boire un coup sans prévenir personne. Je me vengerai !
Que fit JRM pendant le meeting ? Coté CPC, absolument rien, autant être honnête. Cet ancien élève d'Iron avait amené son PC portable relié à un clavier midi d'où sortaient quelques sonorités vaguement musicales, mais plutôt bruitistes et agaçantes la plupart du temps. Mais bon c'est grâce à son ampli que l'on a pu écouter la CPCScene Radio depuis le portable de Grim (coupant court à ses solos, hehe). Le reste du temps, JRM filma tout ce qu'il pu trouver... là où il n'aurait pas dû être (certains s'en souviendront longtemps). Voilà voilà.
Futurs' était presque au grand complet, il ne manquait que SNN ! D'ailleurs c'est bizarre, je ne crois pas qu'Offset ait fait quoi que ce soit devant son CPC, alors qu'il était assez motivé pour arriver le vendredi, repartir pour le samedi et revenir le dimanche.
Zik était là lui aussi. Et j'en suis bien heureux ! Tout d'abord, c'était rigolo de voir que sa routine 3D était bien plus lente que celle de Grim. Ça fait toujours plaisir. Ensuite, il m'a bien aidé lorsque j'ai ressenti le besoin de greffer à mon CPC un bouton Reset (je sais, je suis en retard). Autant être honnête, c'est lui qui a tout fait, bien plus habile dans le maniement de ses propres outils que moi avec les miens (aucune allusion sexuelle n'est présente dans ce paragraphe. Par contre il y en avait une dans le précédent, cherchez bien). Et puis ça marchait tellement bien que j'en ai profité pour lui montrer ma nappe de lecteur CPC+ qui ne marchait pas pour une raison que j'ignorais. Maintenant je la connais : c'était mal expliqué dans Kouasar. Dieu que je suis médisant, alors que c'est moi qui ne sait pas lire un schéma Il faut toujours au moins un Futurs' dans un meeting (ils viennent souvent par paire, c'est pratique).
Après quelques ratés dues à la carte de ce boulet d'Iron (qui fut réparée plus tard, encore par Zik, quel talent), nous pûmes jouer à 4 en réseau. Ce n'est pas beaucoup, mais les autres ordinateurs étaient tous blancs (Amiga, PC ou pire, Plus). Étrangement, Lap ne fit pas fureur. Je lattais Grim en deux temps trois mouvements, histoire de le ridiculiser encore plus qu'à Pang (alors qu'on était rendu vachement loin ! Ce type ne sert vraiment à rien). C'est Shoulder Dash qui combla notre furie meurtrière. Deux emplacements bourrés de diamants et forcement toujours les mêmes imbéciles à vouloir s'y approvisionner coûte que coûte. Un joyeux massacre. Knock Out, ce stupide mais génial jeu de voiture sur Amiga n'eut pas non plus le succès escompté. Comme quoi...
Mais bien sûr, Ze Meeting reste toujours un meeting à part, grâce à son cadre unique. Le terrain de rugby - heureusement inoccupé pendant ce week-end (j'avoue avoir eu peur de nous faire envahir pour une armée de supporters Bassoueseux, ça aurait été un carnage terrible) - nous servi à jouer au Freesbee que j'avais apporté (gage hérité de l'année dernière : un tir trop puissant et surtout mal ciblé, avait provoqué sa destruction massive). Juste à coté, le terrain de tennis. Jouer en pleine journée est une mauvaise idée, mais c'est pourtant ce que nous avons fait. Bon, je ne prétends pas être sportif, mais le match Arkos vs Hard'OS s'est vu terminé par une victoire pour notre camp. Clément est d'ailleurs assez fort pour donner des conseils aux autres alors qu'il ne les suit pas lui-même. C'est ça Hard'OS : on parle, on parle mais De nombreuses parties plus ou moins organisées eurent lieu le long du meeting. Un Power qui montre toute sa puissance (jeu de mot !) une raquette à la main, un JRM qui met toute la bonne volonté du monde pour taper dans une balle qu'il manquera finalement de deux mètres, un Tony qui joue très bien mais qui s'essouffle un brin trop vite, un Offset qui n'aura pas envie de jouer Le monde du CPC est peuplé de bien diverses personnes, aux capacités parfois larges et parfois, euh, beaucoup moins.
Clairement, il a vraiment fait très très chaud. Le Samedi fut assez terrible pour ça, d'où une légère baisse de productivité au sein du clan. 40 degrés au soleil ? Et bien sûr, par un temps pareil, ce qui devait arriver arriva : l'orage. On vit cette vilaine masse noire dans le ciel s'approcher vers nous. Le vent se lève, le tonnerre gronde et soudain c'est la tempête. Quelques éclairs plutôt intéressants, mais rien de transcendant. Par contre, le vent et la pluie furent vraiment violents. On ferma toutes les fenêtres tant bien que mal. Pendant ce temps JRM s'agitait, comme possédé par un démon. A croire qu'il n'avait jamais vu la pluie. C'est alors que lui vint l'idée saugrenue de tourner une mini séquence Métal Symphonique où on le verrait battant sous la pluie à proférer un texte digne des meilleurs clichés du genre (dragon princesse blabla) alors qu'il se faisait lyncher par les trombes d'eau. Bon, ça fait sourire, surtout que la plus grande partie de la séquence fut gâchée par Iron qui rentrait ruisselant, parti vérifier que son linge séchait. Avec un JRM qui lutte contre ses démons intérieurs (t'as pas fini le combat, mon gars) dans la tempête juste à coté, oui, ça m'a fait bien rire. Et l'orage n'a même pas provoqué la moindre coupure de courant ! Ironiquement, celle-ci provint de Power, qui cherchait à allumer les ventilateurs dont la salle était munie.
Il faisait tellement bon que certains d'entre nous couchèrent dehors. Oui oui, à la belle étoile. Pulko, Grim et moi testèrent ça la nuit du vendredi, tandis que Sly dormait dans sa tente sous les arbres, quelle petite nature. Un terrain de rugby pour nous tous seuls ! Bon j'avoue, j'ai eu un peu les boules qu'une vache enragée ne viennent brouter mon visage, mais finalement je passai une excellente nuit. Je passais tout de même la dernière à l'abri de la tempête, dans la tente de Sylvestre. Téméraire, mais pas idiot.
Alors bien sûr, qui dit «chaleur» dit «insectes». Le jour, tout allait bien. Ils devaient festoyer dans la partie opposée du globe. Mais la nuit venue, c'était l'hécatombe. Je me suis toujours demandé à quoi servaient ces bestioles, à part finir sous nos pieds ou cramés sur les néons. La nuit du Samedi devait être propice à Grim et Sly pour parler des détails graphiques d'Orion Prime mais d'après leurs dires, ils furent assaillis de toute part par une nuée d'insectes assoiffés Bref, ils avancèrent que dalle.
D'un point de vue gastronomique, ce fut très honnête. Rien qui frise la perfection de l'Amstrad Expo, mais rien à reprocher non plus. Nous n'oublierons jamais ces délicieuses pâtes asiatiques Yum Yum qui brulèrent la gorge de Clément alors qu'il imitait Power en mettant trois sachets de sauce pimentée dans son bol.
C'est dans l'après-midi bien avancée du dimanche que nous rangeons nos affaires. Tony avait fait une mini-braderie dans un coin de la salle, où divers composants vieillots étaient à disposition. Dada y avait récupéré un Atari ! Oui, il fallait le porter sur soi et c'était pas marrant. Le voyage du retour fut un peu moins douloureux qu'à l'aller et moins long puisqu'on ne se perdit pas à BordeauxArrivé chez moi, Sly prend un 4h (à 22h) puis dégage à son tour. Enfin la paix !
En conclusion, ce fut un excellent meeting, avec de chouettes choses à faire et à voir, de bonnes rigolades, un temps superbe. Pas forcément productif, mais bon cela fait partie de la philosophie d'un ZM...
Targhan